Questions/réponses sur le prétraitement physique

En tant qu’experts du prétraitement de surface, nous sommes confrontés à de nombreuses questions sur les différents procédés, leurs avantages et inconvénients, et bien d’autres choses encore. Vous trouverez les réponses aux questions les plus souvent posées ici.

Vous ne trouvez pas la réponse à votre question ? Pas de problème, n’hésitez pas à nous contacter directement. Dans le cadre d’une consultation gratuite et sans engagement, nous aborderons vos questions et trouverons la solution optimale de prétraitement de vos produits.

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Qu’est-ce que le prétraitement de surface ?

Le prétraitement de surface a pour objectif d’améliorer l’adhérence sur les surfaces. Cela est nécessaire, car les surfaces des polymères, des métaux, de la céramique, du verre et de nombreuses sortes de papier sont par nature apolaires et difficilement mouillables. 

Cela peut entraîner de mauvais résultats d’adhérence lors du revêtement avec des peintures, des vernis, des adhésifs, etc. Les conséquences peuvent être une impression de mauvaise qualité, un écaillage de la peinture ou une dissolution du collage. Pour éviter ces effets indésirables, les surfaces doivent être préparées avant le revêtement. Il existe pour cela différentes possibilités :

  • Traitement mécanique, tel que l’augmentation de la rugosité ou le sablage
  • Prétraitement chimique, tel que le lavage ou l’utilisation d’agents d’accrochage (apprêts)
  • Activation de surface physique avec corona, plasma ou une flamme pauvre (avec ou sans silicatisation)

Quels avantages et inconvénients présentent les différentes catégories de procédé dans le prétraitement ?

Le prétraitement chimique génère des déchets dangereux (en partie même des produits dangereux) dont l’élimination est compliquée et coûteuse. De plus, le traitement des produits ne peut se poursuivre que si les substances chimiques ont complètement séché. Le prétraitement mécanique prend beaucoup de temps et n’est généralement pas applicable en ligne. 

Pour ces raisons, les procédés physiques de prétraitement corona, plasma ou à la flamme sous pression atmosphérique prennent de plus en plus d’importance. Ils sont économiques, peuvent s’appliquer en ligne, présentent de faibles coûts d’exploitation et ne génèrent pas de déchets.

Comment fonctionne le prétraitement physique ?

Le principe du prétraitement physique repose toujours sur la génération d’un plasma. Dans le prétraitement corona ou le prétraitement plasma, cela est réalisé non thermiquement par décharge électrique, tandis que dans le flammage, un plasma se forme dans la flamme brûlante. 

Les molécules et atomes activés du plasma sont intégrés à la surface du plastique et y créent des groupes polaires, ce qui permet aux molécules de peinture, de vernis ou d’adhésif de se lier. Le prétraitement a pour effet d’augmenter la tension de surface. Dans presque tous les cas, cela entraîne également une amélioration de l’adhérence.

L’activation peut-elle également avoir lieu de manière spécifique ?

L’ajout de gaz ou de précurseurs permet d’activer encore plus spécifiquement les surfaces. L’ajout d’un composé de silane (procédé arcosil®) permet de créer de très fines couches de silicate de seulement quelques nanomètres d’épaisseur qui présentent de très bonnes propriétés d’adhérence.

Comment vérifier la réussite du prétraitement ?

Pour vérifier si le prétraitement a atteint son objectif (augmenter la tension de surface), il existe deux méthodes : la mesure de l’angle de contact et les encres de test.

Les encres de test disposent d’une tension de surface définie. Pour le test, il suffit d’appliquer un trait d’encre sur le substrat prétraité. Si la tension de surface de l’encre de test correspond à celle du substrat, le trait ne se rétracte pas et ne s’étale pas non plus. Cette vérification peut être effectuée en un point précis ou sur une surface étendue, que la surface à tester soit immobile ou en mouvement. La précision de cette méthode est de l’ordre de +/-1,0 mN/m.

Une mesure de l’angle de contact en laboratoire permet d’obtenir des résultats encore plus précis. Ces mesures ne fournissent que des résultats en des points spécifiques et nécessitent un investissement en temps et matériel bien plus important que l’utilisation d’encres de test.

Quelle est la meilleure méthode de prétraitement pour mon application ?

Il n’est pas possible de donner une seule réponse générale à cette question. Pour le prétraitement des plastiques courants (PP, PE, PA, PMMA, ABS, PC, etc.), les quatre procédés physiques (corona, plasma, flammage et silicatisation) sont tous pareillement adaptés. Dans la pratique, le choix de la meilleure méthode de prétraitement est souvent déterminé par des circonstances extérieures. Les facteurs suivants en font notamment partie :

Application :

  • Revêtement de petites surfaces
  • Revêtement de grandes surfaces

Forme de la pièce à prétraiter :

  • Type de pièce (par ex. film, pièce formée)
  • Structure de surface
  • Différences de hauteur sur la surface
  • Épaisseur
  • Largeur de traitement souhaitée

Conditions de production :

  • Vitesse de machine
  • Cadence
  • Manutention de la pièce
  • Possibilité d’intégration dans des lignes de production existantes
  • Sensibilité à la chaleur du matériau à prétraiter

Est-il possible de prétraiter d’autres surfaces que les matières plastiques ?

Oui, outre l’activation de surfaces en plastique, il est également possible de prétraiter des surfaces en métal et en verre ainsi que les céramiques et le papier.

Un plasma peut-il également être utilisé pour le nettoyage de surfaces ?

Oui, l’effet nettoyant du plasma joue un rôle important notamment pour les surfaces en métal et en verre. Ainsi, lors du processus de fabrication, les surfaces sales peuvent être soumises après le lavage à un nettoyage fin qui se traduit à son tour par une augmentation de la tension de surface

Pendant la production, les graisses ou les huiles qui se sont déposées sur la surface peuvent être brûlées, évaporées ou cuites. L’adhérence sur les surfaces s’en trouve améliorée. Toutefois, l’effet de cette mesure doit toujours être testé au cas par cas.

Où puis-je faire tester mes échantillons prétraités ?

Chez Arcotec GmbH, nous disposons d’une équipe de physiciens, d’ingénieurs et de techniciens qui testent volontiers vos échantillons dans notre propre laboratoire. Nous vous aidons également à trouver la meilleure méthode de prétraitement pour votre matériau.

Si vous souhaitez réaliser vous-même des tests simples, nous vous proposons à cet effet une installation de laboratoire économique et compacte. Celle-ci convient également parfaitement pour une utilisation mobile dans votre production ou chez vos clients.

Quels avantages m’offre la société Arcotec GmbH ?

Nous concevons une solution sur mesure pour votre application. Nous sommes en capacité de recourir à chacune des quatre méthodes de prétraitement physique sous pression atmosphérique. Vous obtenez ainsi toujours une installation adaptée de manière optimale à vos besoins.

En tant que client Arcotec, vous bénéficiez en outre de notre service après-vente complet. Notre équipe d’assistance et nos techniciens sont à vos côtés 365 jours par an.